| PAGE TITRE | TABLE DES MATIERES | PRECEDENT | SUIVANT | RESUME DE LA CONFERENCE - 30 Mai 1996 |
Les groupes de travail ont été répartis avant la conférence pour rédiger la déclaration de la conférence et élaborer des ensembles de stratégies destinées à des domaines spécifiques:
La stratégie proposée au niveau institutionnel est la suivante : il faut encourager les Universités et d'autres archivistes institutionnels à se pencher sur un nombre de questions concernant la conservation des documents. Le modèle de ces investigations sera inspiré, en premier lieu, de deux questionnaires français et d'un questionnaire australien qui ont déja été mis en oeuvre. Les résultats seront analysés par le groupe et l'information résultante sera incluse dans les stratégies nationales et internationales: un document comprenant des lignes de conduite pour l'interviewer sera produit et publié sur Internet: le but du questionnaire sera de conscientiser les personnes concernées du besoin de garder les documents par les créateurs de ces derniers et inversement de conscientiser l'archiviste quant à la nature des documents et la situation du maintien des documents dans leur institution.
La plupart des scientifiques et des gestionnaires de documents semblent considérer le problème de la préservation des archives scientifiques comme non fondé. Les archivistes et les historiens des sciences contemporaines souhaitent attirer l'attention des communautés scientifiques vers les dangers potentiels issus de la perte de preuves concernant le processus de recherche scientifique et de souligner l'importance de la documentation du processus lui-même, mise à part la nécessité évidente de publier et/ou de faire breveter les résultats.
L'utilisation de plus en plus fréquente des technologies de l'information par les communautés scientifiques rend le problème des archives des sciences plus urgent. Le fait qu'il n'existe pas, jusqu'à présent, de consensus concernant les modalités de préservation, la validation et l'estimation des documents produits par de nouveaux moyens électroniques, ne justifie pas l'inaction. Il incombe aux archivistes eux-mêmes de développer une étude des documents produits par les changements de pratique dans le domaine scientifique.
La science est une entreprise internationale et les questions clés, comme les pertes de memoire possibles du travail de recherche scientifique effectué doivent être placées dans un cadre international. Cependant, les problèmes des archives scientifiques seront principalement traités au niveau national.
Les institutions appropriées, selon les différentes organisations administratives et traditions des pays, doivent être encouragées à entreprendre des enquêtes nationales sur les archives dans le domaine des sciences, et particulièrement à utiliser des reseaux de recherche et de la conservation électronique des documents (à la fois administratifs et techniques) dans le contexte de l'activité scientifique.
Les universités, les sociétés savantes, les académies, les associations professionnelles basées sur une discipline et d'autres organisations scientifiques peuvent être d'un grand secours dans la promotion de projets (impliquant une grande expertise archivistique, historique et scientifique) concernant la préservation et l'usage de documents dans des institutions scientifiques et des centres de recherche importants, à la fois au sein et en dehors des universités. La relation entre les documents électroniques et non électroniques doit être étudiée, qu'il s'agisse de documents administratifs, politiques, scientifiques ou techniques, de données et de preuves scientifiques. Cette étude montrera vraisemblablement que la documentation du processus de recherche à une valeur significative pour les institutions, la gestion economique, la politique des stratégies de recherche et le processus de décision, et pas seulement pour la dimension historique.
Ces projets fourniraient également la base intellectuelle et pratique pour determiner les critères appropriés aux archives scientifiques, dans tous les media, tant du point de vue de la conservation que de celui des destructions prévues. Ces projets pourraient conduire, où cela est possible, à l'établissement d'un organisme national de coordination ou à une organisation de réference ou d'information; toutes les institutions et les individus propriétaires ou ayant la garde d'archives scientifiques devraient être encouragés à coopérer avec cet organisme.
Les groupes visés au niveau international sont les historiens et les archivistes de la science contemporaine.
Pour nous aider à atteindre ces personnes-cibles, nous proposons de faire appel à l'une des organisations co-organisatrices de cette conférence: la Division d'histoire des sciences (plus particulièrement sa commission de bibliographie et de documentation) de l'Union internationale d'histoire et de philosophie des sciences et du Conseil international des archives (spécialement le sous-groupe science de la section SUV).
Nous demandons:
Encourager les comités nationaux de DHS à entreprendre des efforts au niveau national pour collecter les informations sur les papiers de scientifiques dans des répertoires puis pour aider à sauvegarder les papiers qui se trouvent pour l'instant en dehors de ces répertoires/dépots. L'objectif est de mettre sur pied des programmes qui pourront être suivis.
Marche à suivre: